Jean Louis & Michèle... autour du monde

Globes trotteurs... fil d'un mois et demi au Cambodge et au Vietnam

vendredi 28 novembre 2008

Bhoutan premiere excursion

7/ 11/ 08

La premiere journee sera consacree a l assaut du plus pitoresque monastere ; TAKSHIGANG( la taniere du tigre ). Accrohe au flanc d un abrupte a 3100 m. de haut , c est bien un assaut, 4 heures de marche et un denivele de 1000m., avec redescente de 100m. dans la combe avant de remonter sur l autre verssant>
Une excurssion a couper le souffle, par la beaute des paysages t le manque oxygene pour une montee aussi rapide et abrupte en altitude. Si lesgenoux de Michele a bien resiste , elle est parcontre arrivee la haut ne pouvant plus resipirer avec un mal de tete terrible, le mal des montagnes . Elle a du sallonger , elle n a pas pu franchir les 30 marches qui la separaient de l entree du monastere, elle a du redescendre lentement pour recuperer.
Malgre cette grosse difficulte, cela a ete pour nous deux une journee exceptionnelle tellement ce monastere accroche a la falaise nous emerveillait a chaque detours du
chemin

CELA CONFIRMAIT QUE LE BHOUTAN C ETAIT UN VOYAGE A FAIRE

Les BHOUTANAIS

Nous sommes toujours sous le charme du Bhoutan, les populations portent encore leurs tenues traditionnelles:
Pour les hommes un vetement d une seule piece, un tissage colore raye verticalement que l on pourrait comparer pour le decrire , sans vouloir etre reducteur, a une robe de chambre , a col enveloppant, avec des manches a grand revers blanc . le vetement s arrete aux genoux, de grandes chossettes noires couvrent le reste de la jambe.
Les femmes s envelopent dans un tissage qui forme une jupe longe jusqu au pieds surmontee d une veste joliment decoree.
En ville les jeunes hommes ont tendance a adopter le pantalon et le blouson.

mercredi 26 novembre 2008

LE BHOUTAN

LE BHOUTAN le 6 NOVEMBRE 2008


LE Bhoutan.

Impressionnant, après un virage sur l’aile , l ‘avion a plonge dans la vallee. L’aeroport est decore dans le style du pays, une hotesse passe a chacun une echarpe de priere en signe de bienvenue .
Nous arrivons au Bhoutan le jour meme du couronement du jeune roi (28 ans), une aubaine. La route de l aeroport est bordee de drapeaux chatoyants, nous voila a PARO. Nous sommes enthousiastes , c est beau , toutes les maisons sont dans le style traditionnel du pays, et quel changement par rapport au Nepal, crasseux, ici pas un papier par terre, pas un mendiant, pas d individu qui traine sa misere.

C est beau, c est calme, ca pourrait ressembler a une station de sport d hiver, tres soignee, sans les voitures, les maisons sont toutes decorees. Les Bhoutanais sont calmes et adorables, Des l arrive on est sous le charme.

Juste en arrivant dans cette petite ville, on a fait arreter le minibus pour assister a un entrainement de tir a l arc. Il faut dire que les bhoutanais sont de fameux tireurs, c est le sport national. Ils mettent un coup sur deux ou trois , la fleche dans une cible de 30cm. a une distance de 140m.. A chaque point marque ils executent un chant et une danse rituelle. Ils sont joyeux comme des enfants

Nepal suite

NEPAL SUITE

Ici pas de chomage. tout le monde doit travailler pour survivre, alors on vend trois fois rien pour gagner deux fois moins. La foi est tres importante,comme en INde , ils pratiquent beaucoup pour avoir une vie future meilleure.
Il y a des refugies tibetains , a Bodhnath, un village a majorite tibetaine, se trouve le plus grand stupa au monde, c est impressionnant la devotion de ses habitants, le soir c est une prossetion, ils tournent tous en egrenant des chapelets, et en faisant tourner leur moulins a priere.

KATMANDU

KATMANDU

KATMANDOU

Le centre du vieux Katmandou a conserve ses vielles maisons decrepies aux moucharabiehs finement sculptes, les fenetres c est de la veritable dentelle de bois.
Le Durbar Square est le coeur de la vielle ville ou sont rassembles des temples et des palais construits en un ensemble architectural remarcable, qui affiche une apotheose de sculptures ou l’ imagination va meme jusqu a reproduire des scenes erotiques assez croquignolantes au bas des etais de toit que nous regardons au premier degree sans en saisir la signification.

Le KUMARI BHAHAL: le palais de la deesse vivante(deesse de la ville dKTM d’ après la legende) . Ce qui nous a le plus impressione: c est qu’ une jeune fille choisie pour incarner cette divinite reside ici enfermee dans les appartements du palais jusqu a la puberte, elle ne sort que 4 fois par an pour les fetes transportee dans un chariot de fete . Elle est remplacee ensuite par une petite fille de 4 ans , choisie selon certains criteres, elle la remplacera pour 10 ans.

KTM est sale , pollue le centre envahi de touristes, de marchands de bibelots de toutes sortes, le reste de la ville est affreux. Quelques 68ards reviennent en pelerinage, une nouvelle et rare generation de traines la savate essaie d y rever..
Il nest pas rare que l on me propose de la marijuana , ai je l air d un 68ard ? Je reponds poliement: Thank you, my mother don't want y smoke.

Comme d habitude nous avons voulu echaper a toute cette agitation, en denichant quelques villages tranquiles d ou nous pouvions profiter d’un panoramas grandioses sur la chaine de l ‘Himalaya, et discuter avec la population sans en avoir la meme langue ( al aide des photos de nos enfants, petits enfants, et maisons de campagne.

mardi 25 novembre 2008

TREK suite

LE TREK suite

Les chemins sont presque des autoroutes {a montagnard),ca monte, ca descend, des touristes avec leur porteur, des caravanes de mules( de 14 a 19 betes),des hommes de peine qui montent d incroyables fardeaux,des poulets vivants, etc..., ils effectuent des marches de 6 a 9 h avec des charges pouvant atteindre jusqu a 80kg( on pourrait dire des hommes camion).Ils montent jusqu a 3,4,5mille metres, jusque vers les camps de base.
On croyait respirer l air pur, eh bien non, on pourrait dire plutot que l on respire du bio, tellement les mules marquent leur passage.
Comme vous voyez nous n etions pas seuls.

C est tres beau,on est content de faire cet effort. On ne savait pas au depart que le genou de Michele resisterait, on regrette de ne pas avoir prevu d en faire plus.

TREK suite

Le TREK

Les chemins sont presque des autoroutes (a montagnard), ca monte, ca descend, des touristes avec leur porteur, des caravanes de mules (de 14 a 19 betes), des homes de peine qui montent d incroyables fardeaux, des matelas , des poulets vivants, etc.., ils effectuent des narches de 6 a 9 heures , avec des charges pouvant atteindre jusqu a 80 kilos, (on pourrait dire des homes camion) .ils montent jusqu a 3,4 ,5 mille metres,jusque vers les camps de base.

On croyait respirer l air pur, et bien non, on pourait dire plus tot que l on respire du bio tellement les mules marquent leur passage. Comme vous voyez nous n etions pas seul.

C est tres beau , on est contant de faire cet effort, on ne savait pas au depart que le genoux de Michele resisterait, On regrette de ne pas avoir prevu d en faire plus>


mercredi 5 novembre 2008

TREK

TREK

Nous allons marcher sur les traces de Maurice Herzog avec beaucoup de modestie, oui nous emprumtons la piste qui va vers le camp de base de l ANAPURNA I.
C est M, Herzog qui en premier a ouvert la voie de l ascencion par la face nord en 1950, je me souviens encore de cet evenement, il en est revenu extenue , les orteils et des phalanges gelees, la conquete de l EVEREST par sir Edmond Hilarya eu lieu en 1953.

Donc, nous allons partir de NAYA PUL 1170m, et atteindre SYAULI BAZAR 1300m apres une marche de 4heures, la partie de grimpette etait juste a la fin du parcours mais tres escarpee , le souffle se faisait court, on a fait le bivouac la , heureusement on avait un porteur avec nous.

Le lendemain reposes dans une chambre plus que rustique (2,5 euro la nuit) on est parti d un pas ferme jusqu a Ghandruk 1940m . On s apercoit que malgre notre forme apparente cela tire dans les jambes et que l on souffle pas mal, il faut dire que l itineraire est fait de dalles en escalier dont la hauteur est tres souvent de 40 cm , et precisons que les nepalais ne plaisantent pas avec les montees il les prennent au plus court, 4 h de marche, la on trouve un gite plus confortable avec salle de bain et eau chaude .

3eme jour on monte a l aise jusqu a Komrong 2300 metres on s arrete a midi apres 3 heures et demi de marche , la forme vient,On se sentait d attaque pour continuer, mais la on etait en haut d un col , il fallait descendre de 400 metres et remonter d autant, nous n avions pas prevu dans faire autant et pas assez de jours ,on avait reserve nos billets de retour , nous en bus et Marie Claude en avion elle voulait voir l Himalaya d en haut. On a donc refait le trajet en sens inverse. Nous n etions pas decus car ce versant de la vallee que nous avions choisi nous permettait de voir j usqu a 4 heuresde l apres midi, l Anapurna south et le MACHAPUCHARHE ( queue de poisson)plus les autres , un spectacle que nous buvions des yeux avec toujours le meme emerveillement

LE PERIPLE AU PIED DU TOIT DU MONDE

LE PERIPLE AU PIED DU TOIT DU MONDE
Nepal -Bhoutan-Inde
15 et 16 octobre; en fin apres 6 mois de preparation.
Tout etait gris, de la grisaille, la ligne d horizon se distinguait a peine en ce matin d octobre , quelques ailerons , bleus blancs rouges , redonnaient de la couleur a ce paysage.
C est un peu toujours le meme sentiment au debut, j ai du mal a rentrer dans le voyage, malgre les turbans des siks et les saris safrans qui s agitaient dans la salle d embarquement.
C etait parti, en deux bonds nous plongions dans le bruit et l agitation d une capitale pauvre. Un bon diner nepalais avec danses locales au menu nous remontait le moral et l estomac. C etait bien parti, nous allions nous integrer dans l univers du toit du monde.
Le moral remontait, demain , on se promettait de gouter aux herbes fines, pour entrer en harmonie avec cet univers qui nous attendait, ces hauts sommets qui nous ont toujours fait rever.