Chapitre 5
Au réveil, la première nuit passée après le départ de Moscou, c’est la taïga que nous découvrons, elle ne nous quittera plus tout au cours des 5000 km. à venir. Une végétation de bouleaux et de sapins tous plus maigres les uns que les autres, plantés là comme des allumettes, une myriade de bouleaux qui nous bouche l’horizon. Cette monotonie du paysage nous imprègne de l’immensité du pays que nous allons traverser pratiquement jusqu’au Pacifique.
En se laissant bercer par le bruit lancinant des Wagons qui cliquettent j’imagine ces étendues couvertes de grandes herbes parcourues il y a quelques millénaires avant, par des troupeaux de dinosaures.
Le sol est pauvre, de temps en temps apparaissent quelques cabanes souffreteuses, rarement gentiment décorées, dans les petits jardins attenant quelques cultures potagères, pommes de terres très en retard pour la saison, les tomates sous serres sont encore vertes, témoignent de la rigueur du climat.
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